Le Blog de Dif

Le XP90-C de Thermalright est le clône du XP90. A ceci près qu'à la place d'être en aluminium, c'est une version 100% cuivre qui permettra une meilleure conductivité thermique, donc un meilleur refroidissement du processeur.

Les dimensions sont de 110 x 125 x 75 mm. La différence avec le XP90 premier du nom se fera surtout sentir au niveau du poids : 690 grammes contre 360 grammes pour la version aluminium !

Compatible avec les sockets 478, 775, 754, 939 et 940 et la possibilité de lui joindre un ventilateur de 80, 90 ou 92mm.


L'installation est trés simple à condition de s'y prendre lentement et surement ! La bonne disposition de la pâte thermique ainsi que la mise en place du ventirad sont assurément les moments où il faut être le plus vigilant lors du montage d'un PC. Des différences de température non négligeables peuvent être observées.
Beaucoup de paramètres rentrent en jeu comme le parfait polissage de la base ou une pâte thermique de qualité bien appliquée.

J'ai joins à mon XP90-C un ventilateur Noiseblocker S2 version boîte avec un potentiomètre pour réguler la vitesse.
La plupart du temps, je le laisse à l'arrêt car le proc monte seulement à 34°C en passif/Idle.

Toujours en passif, j'arrive à un overclocking plutôt pas mal de mon 3500+ : CPU-Z Validator

Harry Lockhart, voleur en fuite, se retrouve accidentellement au beau milieu d'un casting de polar Hollywoodien. Afin de préparer au mieux son rôle, il fait équipe avec un détective privé sans foi ni loi et une comédienne en herbe. Ils finiront par se retrouver impliqués dans une réelle et mystérieuse affaire de meurtre.

Je sais pas ce que vous en pensez, mais ça me gonfle les films où il y a un wagon de références. Autant dans Toy Story le résultat était irrésistible; mais dans Kiss Kiss Bang Bang...
Les critiques ont salué les dialogues, le suspens, le scénar etc. Je n'ai pas du voir le même film ! Des scènes comiques, décalées parfois complètement surréalistes (les morts du films qu'on fait réapparaître avec Elvis en prime...), mais l'impression générale est que l'on visionne un brouillon.




Le scénario rebondit toujours sur un élément à la con pour dérouler le film, ça aussi c'est fatigant à la longue. L'humour est assez lourd et trop prévisible.



J'en arrive à ma conclusion, ce film est déréglé et décevant.

"La sensibilité est indispensable à l'homme, mais elle devient redoutable dès le moment où elle se considère comme une valeur, comme un critère de la vérité, comme la justification d'un comportement.





Les sentiments nationaux les plus nobles sont prêts à justifier les pires horreurs; et, la poitrine gonflée de sentiments lyriques, l'homme commet des bassesses au nom sacré de l'amour. La sensibilité qui remplace la pensée rationnelle devient le fondement même du non-entendement et de l'intolérance; elle devient, comme l'a dit Carl Gustav Jung, la "superstructure de la brutalité"."

Milan Kundera

Un avion s'écrase quelque part sur une île du pacifique. Les survivants démarrent une nouvelle vie sur une terre inconnue et pleine de mystères.

Je n'ai pas accroché au début, je dois avouer que je n'accordais pas beaucoup de crédit à une série diffusée sur TF1. Et puis je me suis laissé convaincre par un nouveau visionnage, l'intégralité de la première saison en l'espace de quelques jours.





La trame narrative est composée de flash-back rappelant les éléments clefs de la vie des personnages avant le crash. Clefs pour les comprendre mais aussi pour comprendre ce qu'ils leurs arrivent sur l'île. Le principe est répétitif car c'est la même cuisine à chaque épisode avec un nouveau personnage que l'on va "explorer". Mais on ne se lasse pas, bien au contraire. Tout est savamment orchestré pour que plus on en apprend, moins on en sait !

La série nous laisse imaginer mille et une théories pour expliquer toute l'étrangeté de cette île. Parcours initiatiques, apparitions, monstres invisibles, champs magnétique modifié etc. Du mystique à la théorie du complot, la grille de lecture est vaste et chacun y trouvera son compte.



Je ne me perdrai pas à donner une explication complète ;) mais je pense que l'île est gardée car elle détient un secret qui ne doit pas être dévoilé. La fameuse trappe protège ce qu'il y a l'intérieur des effets de l'île.

La suite avec la Saison 2...

Renée Zellweger et Russell Crowe dans le film américain de Ron Howard.

Les Etats-Unis après le krach boursier de 29, en pleine dépression.






La boxe est un opéra populaire, Jim Braddock l'espoir d'une société déchirée par les dettes et la souffrance.







On peut reprocher au film son côté mélodramatique. Du déjà vu un peu too much, notamment dans les scènes de vie familiale.




Les combats de Braddock prendront une dimension sportive par leurs incroyables performances, familiale par le sacrifice de ce père prêt à tout pour sortir sa famille de la misère, et enfin sociale.

Et c'est bien ce dernier point qui envahit l'espace du film au fur et à mesure. C'est toute une classe sociale qui se bat à travers lui...

la rage au ventre.

Film de Lodge Kerrigan.

Le parcours d'un homme à la recherche de sa fille disparue.

Authentique et sombre. Il y a la colère retenue, une infinie tristesse et beaucoup de pudeur. Aucun effet larmoyant et avec pour toute musique, le bruit déshumanisant de la rue.



Enorme performance de Damian Lewis qui nous montre sobrement les fantômes qui se cachent au fond de chacun de nous.

Filmé à l'épaule, le résultat est déchirant.

Le constat est affligeant.

J'aime la SF, je travaille dans l'informatique et j'aime les ordinateurs.

Il y a un mot pour résumer les types comme moi : Otaku.

Otaku, peut-être, mais avec une 7800GTX ;)

Core : 485 Mhz
Mem : 1350 Mhz

La news Yahoo


2005 en Chine, c'est :

53 journalistes tués
115 journalistes emprisonnés
70 dissidents emprisonnés

(source : Reporters Sans Frontières)


La consitution chinoise déclare la Chine comme une "dictature démocratique populaire", entendre démocratie pour le peuple et dictature pour les ennemis du régime. Le ton est donné et révèle la nature du régime.

la Chine détient le record du nombre d'internautes en prison.

"FAHRENHEIT 451 : température à laquelle le papier s'enflamme et se consumme"

Ce livre écrit par Ray Bradbury en 1953 décrit un monde situé dans le futur où les livres sont interdits et brûlés.

"Pourquoi apprendre quoi que ce soit quand il suffit d'appuyer sur des boutons ?"

Sommes-nous si loin de cette société qui s'aveugle et s'opprime ? Il sera toujours bien plus facile de cliquer que de lire un livre. Désinteresser une société des livres est la manière moderne de les brûler.

"Les classiques ramenés à des emissions de radio d'un quart d'heure, puis coupés de nouveau pour tenir en un compte rendu de deux minutes, avant de finir en un résumé de dictionnaire de dix à douze lignes. [...] Hamlet, donc, n'était qu'un digest d'une page dans un livre proclamant : Enfin tous les classiques à votre portée; ne soyez plus en reste avec vos voisins."

L'éveil d'un individu qui échappera à une société en perdition et qui la regardera mourir.

"Mon mari avait coutume de demander pourquoi les serpents muaient.
Vous savez pourquoi ?..."

Roman policier japonais écrit par Miyuki MIYABE, prix Yamamoto en 1992.

Un vieux détective remonte la piste d'une belle disparue qui peu à peu s'avèrera diabolique.
Emporté dans cette spirale captivante, de découvertes en découvertes, la vérité fera jour avec son lot de frisson.

"N'oubliez pas ce que je vous ai dis. Mlle Sekine ne menait pas une vie particulièrement dissolue. A sa façon, elle était sérieuse. Ce qui lui est arrivé pourrait nous arriver à vous ou à moi, si le vent tourne. N'oubliez jamais le contexte de cette affaire, sinon vous ne verrez que l'arbre qui cache la forêt. Et vous ne trouverez ni Mlle Sekine ni sa remplaçante."

Rarement je me suis pris au jeu d'un livre qui devient aussi terrifiant.

La plume de MIYABE est incontestablement celle d'un maître qui nous prend au piège.

"Ne répondez pas au téléphone..
N"écoutez pas vos messages..."

Il ne s'agit pas cette fois d'une mort annoncée par video comme dans Ring, mais par texto sur téléphone portable.
Le film est hésitant, on ne sait pas si c'est de l'horreur ou du comique (le bras arraché qui compose un sms..).

Là où Ring nous tenait en haleine, içi on nous montre trop.. Et la qualité de la réalisation ne suit pas (l'ascenceur aspirateur).

On en ressort avec l'impression que Takashi MIIKE ferait mieux de peaufiner ses films plutôt que d'en sortir un maximum (8 réalisations ciné et TV en 2002 !).


Quelques bons moments malgré un scénario dont la fin montre bien les limites.











Le site officiel

"L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait"

L'aventure a commencé par hazard, il y a 12 ans.
Une station service, Juillet 1993. Cet été-là, j'avais pour sujet d'étudier "la première page" des livres. Drôle de sujet, non ?

Après avoir feuilleté nonchalement tout ce qui traînait, je suis tombé sur "La Tour Sombre" de Stephen King. Tout était dit dans cette première page, j'étais déjà dans ce nouveau monde. Elle était une promesse et j'ai su que je lirai les 254 autres pages.


12 ans ont passé, le dernier tome vient de paraître en France.
Je l'ai. C'est le septième, le dernier. 950 pages, et l'aventure se terminera.