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Accord sur l'ouverture des négociations à l'adhésion turque.

Par Dif, lundi 3 octobre 2005 à 21:14 :: Actualité :: #15 :: rss

«Si nous allons dans la bonne direction, nous atteindrons les prairies ensoleillées. Si nous allons dans la mauvaise direction, cela pourrait être catastrophique pour l'Union européenne»

Jack Straw, favorable à l'ouverture des négociations d'adhésion et adepte de la fumette.

Géographiquement et Historiquement hors de l'Europe, la Turquie n'est peut-être qu' économiquement en Europe.

On aurait pu choisir un pays plus riche en pétrole comme l'Arabie Saoudite, ça aurait été plus stratégique. Manque de pot, c'est la Turquie dont on parle.

Et que penser d'un pays qui ne reconnaît toujours pas le génocide arménien après plus de 90 ans ? Et je ne parlerai pas de Chypre...
Je ne comprends pas ce laxisme qui accompagne les conditions d'ouverture de ces négociations. Enfin si, ce que je vois, c'est une Europe qui a trop peur d'être sous le coup d'un deuxième NON après celui de la constitution.

Une Europe forte quoi..

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Commentaires

1. Le samedi 4 mars 2006 à 14:52, par Lupin

Historiquement, l'empire byzantin a pris une part non négligeable en Europe. Mais note bien que des siècles plus tard, les byzantins arrivent toujours à tromper leur monde. ;)

Politiquement et culturement, la Turquie est bien plus européenne qu'arabe ou moyen-orientale (c'est l'un des seul pays laïc comme la France par exemple, et dans cette zone, cela relève du mircale... ou de l'histoire ;)). Le problème du génocide arménien est réel, mais je ne suis pas sûr que l'on n'ait pas de cadavre dans nos placards aussi, bien qu'ils soient moins importants. Par exemple, quand reconnaitra t-on que si 5% de la population a pris part à la résistance ou la collaboration (à 50-50), la majeure partie de la population française a suivi la traque des juifs, voire profité quand des appartement voisins étaient vidés... Quant à la médaille de la libération pour la police de Paris, c'est probablement pour avoir pris l'initiative de généreusement ne pas laisser les enfants juifs séparés de leur parents déportés (on savait où à l'époque).

Géographiquement, c'est plus critiquable, car si une partie de la Turquie est européenne, Byzance/Constantinople/Istambul, à partir de quelle surface européenne doit-on considérer un pays comme européen ? Certes pas 100% car la France a des DOM-TOM et territoires sur les 6 continents...

Au final, l'Europe s'est construite autour du commerce, c'est donc le commerce qui décidera je pense. Cela doit donc être « intéressant » pour l'Europe.
De toute façon, niveau démocratique, un garde-fou est une obligation démocratique à l'entrée, ce qui signifie qu'a priori, si la Turquie est acceptable, elle n'est pas pour autant acceptée...

2. Le samedi 4 mars 2006 à 22:29, par Dif

Que je sache, la France n'a jamais nié avoir collaboré. la collaboration est reconnue, le régime de Vichy aussi. Quand un historien ou un écrivain en fait état, il ne se retrouve pas en taule à la différence de la Turquie, et je parle d'aujourd'hui. La Turquie veut faire partie des états membres de l'Europe, mais ne reconnaît pas la république de Chypre qui est état membre. c'est fort de café, n'est-il pas ? et ton argument avec les DOM-TOM, c'est trés provocateur..